Pendant la fête de Noël

En attendant que Sean sorte, James avait jeter sa bombe de peinture dans la poubelle de la secrétaire. Il jeterai son masque dans la prochaine qu'il trouverait. Pour ce qui était des gants, il les laisseraient dans son casier car de toute façon des gants seules ne constitueraient pas une preuve. Il regarda Sean sortir.

- "Bon, on retourne se changer, on passe au casier, on prend nos grattes et on retourne peinard à la salle."

Ils se séparairent de nouveau. James jeta son masque lorsqu'il fut sur qu'il n'y avait plus de caméras dans le coin. Ensuite, il se rendit de nouveau à la salle de théâtre et se rhabilla correctement. Il mit toutes les vieilles affaires qu'il avait utilisées dans un sac en plastique et les jeta dans la poubelle de la salle de théâtre. Il referma correctement l'armoire pusi avant de partir, il mit un violant coup dans la porte. Les soupçons ne porteraient donc pas sur lui vu que sa prof pourraient témoigner qu'il en possédait une clef. Ensuite il se dirigea de nouveau vers son casier avec son sac de sport maintenant vide de tout contenu ormi ses gants qu'il avait fourré dedans. Il sorti sa guitare qui rentrait tout juste dans son énorme casier. Ensuite il vit Sean arriver et il lui fit un énorme clin d'oeuil. La suite du plan était déjà prévue et le fait que les couloirs soient déserts à ce point les avaient bien aider. Ils savaient qu'il n'y auraient presque personne mais James avait prévu l'éventualité de croiser un couple où l'autre égaré mais ce n'était pas le cas. Il devait être trop tôt dans la soirée.

[HJ: après ta rep, je posterai un nouveau sujet à la fête.]

Madison comme tous les autres avaient prévus d’aller a la fête qu’elle avait organisée en l’honneur de noël. Elle avait réalisé cette fête avec l’aide de James Davis, son partenaire de direction. Ce dernier avait prit l’initiative des costumes et déguisements et la partie boisson ; quand a Madison elle avait prit en charge tout ce qui concernait la nourriture et l’occupation de la salle. Un travail qu’ils avaient mis au point quelques jours avant qu’il ouvre ses portes. Le premier projet qu’ils avaient fait entièrement eux-mêmes, et ensemble ! Ce qui n’était pas gagné d’avance étant donné qu’ils étaient tout deux très différent, mais James avait un bon cœur, et Madison y était sensible !

Donc, pour ce grand soir, Madison avait arboré une magnifique robe rouge en soie, qui avait été faite par une grande couturière de Denver, la directrice adorait cette robe ! Et de plus, elle lui allait comme un gant : la somptueuse robe mettait en valeur ses longues jambes fines, ainsi que sa poitrine grâce a un décolleté soigneusement cousu. Avec ceci, la jeune femme avait ressorti ses anciennes chaussures noires qu’elle avait eut pour un noël, il y a quelques années déjà. Des chaussures découvertes, et a talons ! Mais ces dernières avaient été insensibilisées, c’est a dire que le talon ne faisait aucuns bruits sur le sol, car sa mère (qui les lui avait offertes) ne supportait pas les « clac clac » du sol.

Bref, Madison comptait faire belle impression pour retrouver ses petits chouchous Shakespeariens. Car en effet, elle comptait, ce soir, en retrouver la plupart ! Mais au lieu que de ne chercher ses anciens élèves au hasard par mis tous ces punks et autres sportifs ; elle voulu aller voir dans les dossiers lesquels étaient déjà présents, ou non ! Ainsi, elle ne déambulerait pas des heures dans ce vaste hall pour finalement s’apercevoir qu’aucuns d’entre eux n’est encore arrivé au lycée.

Une fois prête, les cheveux parfaitement brushingés, le maquillage a effet naturel parfaitement mis en place, Madison passa donc par derrière, pour accéder a son bureau, et ainsi arriver par les escaliers centraux donnant sur le hall, ce serait une entrée fracassante ! Elle passa donc par la porte de derrière, et monta les pénibles escaliers jusqu'à atteindre le bureau de la secrétaire, elle y entra, et commença a sortir la clé de son sac a main, elle vit que la porte du bureau de son collègue était entre-ouverte, tant pis, elle fermera bien le bureau de la secrétaire en partant !

Seulement voilà, alors qu’elle venait de retirer sa clé parce qu’elle avait déverrouillé la porte, elle entendit des pas, puis des paroles ! Elle distingua un « tu prends quel bureau » d’une voie qu’elle ne connaissait pas, et son interlocuteur lui était inaudible ! Prise de panique et comme beaucoup l’aurait fait a sa place, Madison se précipita sous le bureau de la secrétaire. Etant a présent réfugiée, elle pensait ne plus rien craindre !

Mais elle ne croyait pas si bien faire, alors qu’elle voulait ressortir vu qu’elle n’entendait plus de voies, c’est a ce moment que les deux hommes rentrèrent dans les deux bureaux des directeurs respectifs, Madison entendit des boucans horribles, des grincements de meubles, de feuilles qui s’envolaient, et des psshiiit de bombes, bombes de peinture ou asphyxiante. La jeune directrice ignorait tout ce qui était en train de se passer dans son bureau.
Pourtant, elle était là, a quelques mètres de pouvoir tout empêcher, mais il lui manquait sûrement du courage et de la confiance en elle. En plus de ça, les deux hommes qu’elle avait vu lui semblait plutôt bien battis et très musclé .. un vrai régal des yeux, mais beaucoup moins pour leur faire face, étant en robe et talon haut, ils l’auraient littéralement battue ! C’est a ce moment là qu’elle pensa a James Davis, se dernier devait être tout près, tout du moins dans l’établissement, probablement au bar ..

Madison lui envoya alors un sms, en espérant qu’il lui répondrait dans les plus brefs délais. Mais cette directrice manquant de courage ne manquait cependant vraiment pas de ruse ! Elle prit donc le soin de mettre son portable en silencieux avant de procéder a l’envoi du message suivant : « Jaammeess ! Montes-vite, deux hommes sont dans nos bureaux, et j’y suis séquestrée ». Oh oui, il fallait avouer que Madison avait peut-être exagéré la chose, mais elle était paniquée !!

A ce moment, les deux hommes sortirent, et un bruit de ferraille résonna dans la poubelle se situant a une dizaine de centimètre de Madison. Elle frissonna alors, et attendit. La jeune femme leva alors la tête, pour voir d’où venait ce bruit, elle vit la corbeille, avec a l’intérieur une bombe de couleur, surprise et intriguée, elle leva les yeux et reconnut : James ! Celui avec qui elle avait passé tant de bon temps venait de saccager complètement son bureau .. C’était a ne plus rien comprendre ! Tout se brouilla alors dans sa tête .. elle se posait alors des questions perturbatrices, elle se demandait si, finalement, il ne l’avait pas aborder dans le seul but de la détruire ? Tout cette histoire lui paraissait des plus invraisemblables .. Lorsqu’elle voulue se re-cacher, elle vit de l’autre côté Sean, qui venait d’enlever son masque.


A ce moment, Madison sentit une boule dans sa gorge, elle ne savait plus quoi faire, ni plus quoi penser, elle était perdue, elle qui s’était attaché a un étudiant se voyait trahie en quelques sortes. Les deux fauteurs de trouble partirent, mais Madison, elle, ne bougeât pas ! Elle resta là, a cause de cette cachette, sa robe devenait vraiment très fendue, mais la lugubre pièce ne laissait rien entrevoir. C’est ainsi que, paniquée, elle attendit James.

James lui, était à la fête, et ce depuis quelques temps maintenant. Dans un coin, près du grand escalier, il buvait son second, ou son troisième, verre de wishky. Habillé avec classe, comme il était rare de le voir, James arborait un costume noir surplombant une chemise rouge, dans la couleur de l'évènement : Noël !
James était en compagnie d'une professeur de WSB : Magda Koch. Il la trouvait fort sympathique et interessante, ainsi que très séduisante ce soir, dans sa jolie robe argentée qui formait un large décolleté au bas de sa nuque, très bas même. Il passait une bonne soirée, se divertissant, se désalterrant et, accessoirement, veillant à ce que tout ce passe comme il fallait avec les élèves.

Oui, dans le gand hall tout se passait bien. Les élèves dansaient, buvaient, riaient et semblait bien s'amuser, parfait. James ne se douttait donc absolument pas que, a quelques pas de là, deux d'entre eux étaient en train de détruire son bureau, et celui de sa collègue.
James alla pour se resservir un troisième, ou un quatrième, verre de wishky ; il servit aussi à boire à sa cavalière du soir, tel un gentleman quand, soudain, son portable se mit à vibrer violement dans la poche de sa chemise. Prit par surprise, James lacha brusquement le verre qu'il tenait à la main. Tout le wishky qui s'y trouvait une seconde plus tôt se renversa, à moitié sur sa chemise, sur ses chaussures et sur le sol. Le verre se brisa en milles morceaux, qui scintillèrent sous les lumières colorées des projecteurs.

James sortit son portable et fut extrèmement surpris en y lisant le message. Quoi ? Séquestrée ? Dans leurs bureaux ? Vite, il devait s'y rendre.
Le directeur, confus, s'escusa rapidement auprès du jeune serveur en colère, se laissant donc à sa nouvelle tâche : le nettoyage, puis rejoigna Magda:
"Désolé, urgences, je dois y aller... Dur métier de directeur " Il lui adressa un sourire poli avant de se frayer un passage à travers les élèves amassés au centre.

James courrut le long des couloirs où il ne croisa personne. Il arriva rapidement à son bureau, où il ne trouva pas Madison, ni personne d'autre...
"Madison ? Où es-tu ?" Il ouvrit à la va-vite la porte du bureau de la jeune femme, mis à part des débrits, de la peinture et du bordel, il ne trouva aucun signe de vie de la jeune femme...

James ouvrit à la volée la porte de son propre bureau, qui était quasiment dans le même état que Madison, bien que les fauteuils soient restés dans la pièce. Ils étaient couchés au sol et pleins de peintures multicolores, mais toujours là. L'inverse aurait été plus logique: jetter les vieux fauteuils de James, et sauvegarder le précieux fauteuil de Madison. Injustes, les jeunes étaient très injustes, ainsi que pronfondemment mauvais. Oui à cet instant, James ne trouvait plus du tout cette histoire amusante, mais bel et bien pathétique.
Pourtant, des farces du genre, il en avait fait de nombreuses dans sa jeunesse. C'est à ce moment précis, et seulement maintenant, qu'il regretta ses actes, se rendant compte de leur stupidité.

Soudain, quelqu'un lui sauta au coup et l'agrippa fortement. Il pensa d'abord à une attaque, mais non, c'était Madison. Vraissemblablement apperée et paniquée, elle était rassurée qu'il soit enfin là. James, bien que surpris, ne broncha pas. Elle le serrait très fort et, pour la rassurer, il posa une main encourageante sur ses épaules.

"Alors, tu as vu qui sait ?" demanda-t-il finalement, en lui ayant laissé un peu de temps pour qu'elle reprenne ses esprits. James se dirigea ensuite vers le distributeur automatique d'eau naturelle, situé derrière le bureau de la secrétaire, et serva un grand verre d'eau fraiche qu'il tendit à sa collègue.

Madison restait ainsi, surprise quand a l’idée sur son bureau soit mis sans dessus dessous. Jamais on le lui avait fait ca. Tout doucement, elle se détacha des bras de James Davis, pour faire quelques pas et atteindre l’entrebâillement de la porte de son bureau. Des graffitis partout, de la peinture multicolore, des dossiers par terre, et autres dégâts a ne plus compter avaient été fait. C’était réellement invraisemblable !

Madison tourna furtivement sa tête et vit son coéquipier qui essayait tant bien que mal d’entrer dans son bureau, sur la pointe des pieds, pour ne pas tout abîmer encore plus qu’ils ne l’étaient déjà, tous les dossiers présents au sol. Madison, elle, ne prit pas cette peine, étonnant n’est-ce pas .. Elle qui était si sérieuse, ordonnée, pour une fois, elle avait mis son caractère de côté pour aller évaluer la dégâts présents.

Des phrases lui souhaitant de bonnes fêtes étaient présentes un peu partout, ainsi qu’un titre de film avait été tagguer a la peinture, elle s’approcha alors de son bureau et y vit écrit une sorte de déclaration d’amour qui semblait bien lui être adressé. On put alors distinguer un mince sourire sur ses lèvres rosées par le rouge a lèvre qu’elle y avait mis. Mais malgré tout, ses sourcils restaient froncés. Elle était déçue d’avoir tout fait pour rien.

Après avoir donc remis en place les pots a crayon, lampe et autre bricoles qui étaient sur son bureaux, Madison parcoura la pièce, essayant de ramasser ses dossiers, puis elle s’approcha de la fenêtre. Celle-ci était ouverte, intriguée, Madison baissa la tête et vit : son fauteuil entourée de toute une paperasse. La jeune directrice poussa un cri de stuppeur et partit en courant de son bureau se rendant dans celui de James, elle lui dit alors, sur un ton énervé :

« James .. trop c’est trop !! En plus d’avoir saccager nos bureaux, fouttu en l’air nos dossiers et tagguer nos murs, ils ont BALANCES PAR LA FENETRE MON FAUTEUIL !!!! C’est mon fauteuil de travail !! Je suis outrée qu’il est été balancé ainsi comme une vieille chaussette !!!! »

Et voilà .. elle était énervée.

James, après avoir servi à Madison un verre d'eau fraiche, se dirigea vers son propre bureau. Il y entra précautionneusement, chose qui était rare chez lui. Madison, elle, semblait paniquée et énervée ; James, au contraire, était calme et serein... Il traversa la pièce dans sa longueur, regardant de chaque coté, au sol, sur les murs... En arrivant enfin devant son bureau de bois, il soupira. Tout cela ne le mettait pas en colère, non, ça le décevait beaucoup. Il trouva cela vraiment stupide. A quoi bon se donner du mal pour des élèves, si ceux-ci, dès que l'occasion se présentaient, se vengeaient ?
A quoi bon organiser des fêtes pour eux, si dès que les directeurs quittaient les lieux, ils venaient tout saccagés ?

James savait pertinnement qu'aucun beethoven n'aurait pu lui faire une chose pareille. Il s'entendait trop bien avec eux pour qu'ils puissent ainsi mettre une pagaille semblable dans son bureau. Il douttait aussi que les Shakespeare en soient les coupables, ils s'étaient toujours fait remarqués par leurs exellents résultats, pas par leur vandalisme.
Weasley, Weasley, Weasley... C'était ce nom là qui trottait dans la tête de James. En tant normal, le directeur n'aimait pas porter des jugements injustifiés, sans preuves. Mais ce coup-ci, quelque chose lui disait interrieurement qu'il ne se trompait pas.
Il soupira une nouvelle fois puis décida de laisser son abbatement de coté, pour reprendre les choses en main.
Il s'appretait à remettre en place quelques meubles quand Madison, la seconde directrice, entra en trombe dans son bureau. Sur son passage colérique, elle faillit renverser les choses qui, par miracle, tenaient encore debout.

Madison lui expliqua, dans un élan de colère et d'impulsivité, que son cher fauteuil avait fait un saut dans le vide. James, surpris, se pencha par la fenêtre... Effectivement, au milieu de la cour tronait un fauteuil éventré, entouré d'un amas de feuilles blanches, scientillantes à la lumière des lampadaires.
James déglutit bruyemment avant de se retrouver vers Madison. Il avait la gorge noué et, à présent, les poings serrés. Il soupira une nouvelle fois, ne trouvant pas les mots adéquates.
"Bon... Euh..." Muet, oui muet, voilà ce qu'il était devenu actuellement. C'était très rare, il était plutôt de nature bavarde habituellement. Le directeur s'assit donc sur son bureau, ayant bien fait attention à lever les dossiers imbibés de peintures, pour ne pas en plus de tout saccager son costard noir. Il posa une fesse sur le coin du bureau et invita Madison, d'un signe de main, à s'assoir sur le fauteuil miraculeusement sain et sauf.
"Je te prete le mien en attendant" dit-il finalement, avec une touche de politesse, de compassion et d'amusement.
"On fait quoi, pour les coupables ? Tu les as vu ?" demanda-t-il finalement. Il aurait aimé se servir un café, mais la cafetière de verre était brisée. La plus grosse partie étant au sol, sur le dos, au milieu d'autres dégats...