Legitime demande à son directeur.....

Cleo venait tout juste de quitter la salle de spectacle et l’école et conformément à ce qu’il avait été prévu avec son amie Cassandra, la jeune fille avait bien décidé de demander à son directeur, de mettre en place une troupe de théâtre. Elle ne l’avait jamais vu, jamais eu à faire à lui, elle n’avait jamais eu à faire qu’à Melle Lowell, qu’elle n’aimait pas beaucoup.
Elle la trouvait trop pimbêche et avait l’impression qu’elle savait toujours tout mieux que tout le monde. Alors, hors de question d’aller exposer sa requête à cette prétentieuse.

Elle avait attraper son sac noir et avait vérifié qu’elle n’avait pas de message dans son GSM, elle attendait un sms de sa sœur pour lui dire qu’elle pouvait passer déposer le sac de vêtement mais elle était toujours sans nouvelle. Au fond d’elle, elle pestait que celle-ci ne prétende pas lui répondre.

C’est donc le sac en main qu’elle avait traversé les couloirs pour rejoindre le bureau de son directeur….ou du moins, de son nouveau directeur. Lorsqu’elle était arrivée, la secrétaire l’informa qu’il était occupé mais qu’elle pouvait parler à l’autre lowel…Bon évidemment, elle ne lui avait pas dit sur ce ton la mais c’est comme ca qu’elle l’avait interprété…

Elle prit un ton mielleux et elle sourit à la secrétaire, clignant quelques peu de l’œil et dit gentiment :

« OH, non, c’est avec MONSIEUR » insista-t-elle « Le directeur que je dois parler, vous comprenez, c’est concernant l’un de ses anciens lycées et je ne voudrais déranger Madame Lowell….. »

Alors que dans le fond, elle pensait :

*Pour qui elle se prend celle la, je lui ai rien demandé, si je dis directeur c’est que j’ai pas envie de parler à cette prétentieuse…*

Elle s’assit donc sur les chaises qui était disposée près du bureau et elle attendit qu’on vienne la chercher. Enfin, qu’il vienne la chercher. Elle était bien décidée à le faire céder à sa requête…

C’est alors que la secrétaire, qui était plus bete que jamais, réalisa qu’elle faisait attendre la jeune fille pour rien…….Le directeur n’avait plus de bureau pour le moment parce qu’il est complètement saccagé, une salle blague apparemment, le jour de noel..

*Quel cruche celle-la alors*

On pouvait lire sur le visage de la jeune fille qu’elle n’était pas ravie mais son sourire annonçait tout le contraire…

« Et ou puis-je donc avoir l’honneur de rencontrer Monsieur Davis ? »

Et la dame lui dit qu’il avait élu domicile à la salle de retenue….non mais je vous jure, on ne fait pas plus cruiche…elle rassembla donc ces affaires et elle fila dans la salle de retenue ou elle frappa doucement à la porte avant de rester devant……sans broncher….

Il était tout juste 14 heures et des poussières, soit l'heure à laquelle les élèves reprenaient les cours, après leur pause déjeuner de deux heures. James avait mangé, comme d'habitude, à la cafétéria où, encore comme d'habitude, le menu ne lui plaisait vraiment pas. Tout comme la semaine passée, et celle d'avant encore, il était parti vite fait dans son pavillon se faire un bon gros sandwish perso-végétarien, comme il aimait tant. C'était un avantage de vivre sur le campus, enfin juste derrière. Il pouvait partir tard le matin, rentrer tôt le soir et y passait quand bon lui semblait. Il était donc allé manger là bas, sachant pertinement que le mince menu de la cantine ne lui suffirait pas. James devait toujours ne prendre qu'une portion réduite, puisqu'il ne mangeait pas de viande ni volaille. Une entrée et des légumes ne suffisaient pas à son estomac de glouton, même si la cuisière -probablement sous son charme- lui donnait deux desserts au lieu d'un.

James avait donc préparé un bon gros sandwish avec du surimi, salade, tomates et de la vinaigrette, tout ça dans du bon pain français qu'il aimait tant : une baguette. N'ayant plus de bureau, James alla dans le local qu'il s'était déclaré sien : la salle de retenue. Il avait bouger tous les bureaux, pour que tout soit comme il l'aimait. Il avait déplacé son vieux fauteuil ici et sa lampe de bureau. Il n'avait pas besoin de l'allumer : à son plus grand regret, cette salle était très lumineuse. Incomparable à son bureau précédent. James soupira en s'installant sur un bureau de bois clair, puis engloutit son sandwish en quelques brèves minutes.
Comme chaque jour, James terminait son repas par une cigarette. Les années précédentes, il fumait pratiquement un paquet par jour. Maintenant qu'il était directeur, il se régulait à 3 ou 4 cigarettes par jours, ce qui était une amélioration impressionante.
Certes, le règlement interrieur stipulait qu'il était interdit de fumer à l'interrieur du lycée... Mais personne ne viendrait ici... Il alluma donc une cigarette, ouvrit la fenêtre et changea de bureau. Il se plaça non loin de cette dernière, et regardait à travers elle. D'ici, la vue était beaucoup moins belle que dans son bureau. James pouvait voir le stade, et quelques élèves qui y jouaient. Il préférait nettement voir la pelouse et le parc...

Soudain, on frappa à la porte. Avait-il un rendez-vous oublié ? Pas si l'on se fiait à sa mémoire... L'agenda de ce dernier n'était pas souvent mis à jour, il ne comptait que sur sa tête.

"Oui ? Hum euh entrez..." dit-il en chassant la fumée avec de larges mouvements de bras. Il écrasa sa cigarette contre le mur exterrieur et la jetta au sol, avant de venir vers la porte. Cette dernière était en train de s'ouvrir, la poignée bougeait... Il se demandait qui allait entrer. Si Madison sentait, elle se mettrait sans nul doute en colère... Tu es un directeur pire que ses élèves, tu ne montres pas le bon exemple, et patati, et patata... Bien qu'elle ne lui ai jamais fais de leçon de morale, il l'imaginait très bien...

Pour son plus grand bonheur, elle entendit une voix masculine l’invitant à entrer. La voix lui était apparue comme hésitante et elle ne fut pas vraiment surprise, cela sentait la cigarette dans cette pièce et un homme qu’elle n’avait jamais vu tentait chasser la fumée du mieux qu’il pouvait. L’homme en question était plutôt séduisant, pour ne pas dire très séduisant, le regard ténébreux, un air de rebelle qui lui allait à merveilles, a coup sûr, ce n’était pas le Directeur…..Le jour ou un directeur d’école serait aussi beau et aussi séduisant cela se saurait. Intimidée par le personnage, elle se racla la gorge et prit la parole de sa voix éclaircie précédemment :

« Oh, je suis désolée, je pensais tomber sur Monsieur Davis, c’est sa secrétaire qui m’a dit qu’il était ici, mais j’ai du me tromper, désolée du dérangement…. »

Elle se retourna pour lui tourner le dos afin de reprendre la porte en sens inverse et elle se mordit la lèvre et secoua sa main de haut en bas. C’était sa façon d’exprimer combien il était craquant….

*Ca doit être un professeur, Cleo, rappelle toi d’aller au cours plus souvent* se dit-elle

Elle se dit alors que peut-être elle pourrait lui demander ou était le directeur. Après tout, elle n’avait trouvé ni le directeur et ne savait pas où le trouver. A peine elle était sortie qu’elle réouvrit la porte et passa la tête par celle-ci, laissant tombant ses cheveux blonds coupés dans un dégradé savamment coiffé et qui retombait en cascade le long de son cou.

« Désolée de vous déranger une fois de plus » demanda-t-elle gentiment, toujours de sa voix mielleuse mais qui cette fois n’était nullement hypocrite. Elle était réellement mielleuse, réellement douce et agréable, il était tellement mignon qu’il était difficile d’en faire autrement. Il avait un look étrange et elle était persuadée qu’il aurait pu plaire à sa sœur….

Elle continua sur le même ton mais en y ajoutant une petite supplication correctement dosée, pour ne pas tomber dans le mélodrame non plus, ce n’était pas une question de vie ou de mort, elle se passait bien de rencontrer le crouton qu’était le directeur mais tant qu’à faire, le jeune homme ici présent pourrait lui proposer de l’accompagner…qui sait…

« Euh, vous ne savez pas où je pourrais trouver Monsieur Davis par hasard ? »

Elle se mordit la lèvre démontrant qu’elle était ennuyée de l’ennuyer pour si peu et qu’elle était un peu génée par cette situation….

James cessa donc de gesticuler dans tous les sens, -on aurait dit Mackenzie qui chassait les insectes de directeurs dans le parc-, tiens, cette image le fit sourire un court instant. Mais rapidement, l'image et la voix de reproche de Madison le fit revenir à ses occupations...
La porte s'ouvrit et, ho non, ce n'était pas une femme mure et brune, mais une jeune blonde. Très bonne surprise... James destressa et afficha un léger sourire poli à son égard.
La situation dériva rapidement et devint très amusante. La jeune femme, qu'il n'avait jamais vu -et inversement- ne se douttait pas qu'il était le directeur. Decidemment, il était si étrange que ça ? Elle devait bien être la troisième à le prendre pour... celui qu'il n'était pas. Premièrement, la jeune pom-pom girl déguisée en diablesse rouge à la Welc'Party, s'était mise à lui parler des alcools qu'elle créait, pensant qu'elle discutait avec un élève déguisé en pirate. Puis d'autres dont le nom et l'apparence lui restaient vagues... probablement à d'autres soirées, après quelques verres ?!
Bref, celle-ci tomba également dans le piège, et s'escusa de le déranger alors qu'elle recherchait le directeur... Alors qu'il allait répondre avec amusement qu'il se trouvait devant elle même, la jeune étudiante tourna des talons et sorti de la salle. Le directeur, surpris -et déçu- resta de marbre, immobile au centre de la salle. Puis, alors qu'il ne s'y attendait pas, tel un film américain, la porte s'ouvrit a la volée, laissant apparaitre une fois de plus la jeune blondinette. Elle s'escusa une nouvelle fois, ce qui fit une fois de plus rire le directeur. Vraissemblablement, elle n'avait pas envie de quitter cette pièce. Cela tombait bien, il était ravi de sa présence.

La jolie blonde parlait avec une fois douce et mélodieuse, très agréable. Elle avait aussi, pour être franc, un physique aussi agréable que la tonalité des sons qu'elle emettait. James n'avait jamais fait trop de préférence entre les blondes, les brunes, les rousses... Une couleur de cheveux comptait peu pour lui, il préférait de loin les personnalité, et l'apparence globale...

La jeune femme, dont il ne savait toujours pas le prénom, lui demanda ensuite si il savait où se trouvait le directeur. James éclata d'un rire franc et naturel, tout en se dirigeant vers le bureau le plus proche pour s'y affaler nonchalement. Une fois callé sur une fesse, il la regarda en souriant et déclara:
"Devant vous charmante demoiselle ! Bon c'est vrai, elle est un vieille, pincée et hypocrite, mais elle est efficace, cette secrétaire " dit-il d'un ton léger.

Elle s’attendait à tout sauf à cela et Cleo souffrait de ce qu’on appelle du syndrôme de la spontanéité. Elle était peste, égoïste, hypocrite mais face à un homme comme lui, elle pouvait devenir le plus doux des agneaux, c’était avec plaisir qu’elle troquerait sans se forcer de ses dents de loup pour des quenottes. Et voila que cet homme qu’elle avait trouvé si charmant, et c’est rien de le dire, était son directeur.

Elle était perplexe, elle ouvrit de grand yeux et lacha avec cette fichue spontanéité qui lui faisait perdre toute contenance :

« Bah mince alors, moi qui vous imaginez vieux et laid, approchant la pension, je suis surprise….. »

Elle cligna les yeux plusieurs fois de surprise en réalisant ce qu’elle était en train de dire….Elle mit sa main devant sa bouche et laissa échapper un « Oops » comme il arrivait parfois à sa sœur de le faire. C’était né d’une histoire avec leur mere, Cleo avait fait tombé un vase de chine important pour leur mère et elle est déjà punie, alors Presea avait crier « OOPS » comme si c’était elle qui l’avait fait tomber pour protéger sa sœur. C’était rester depuis lors, une sorte d’expression….

« Je suis désolée….je m’attendais pas à….enfin….à…..euh…. »

Elle était complètement décontenancée, s’il pouvait détourner son regard quelques instants cela serait bien plus facile pour elle, ses yeux si foncés et son regard si pénétrant ne rendait pas à Cleo la tâche facile….et quelle tâche que celle de se mettre à l’aise devant cet homme….Voila qu’en prime, mal assis sur un bureau, lui dit qu’elle était charmante….Elle sentit ses joues s’empourprer et elle se sentait encore plus mal à l’aise…

« Oh, ben merci » dit-elle avec un sourire timide « Vous n’êtes pas mal du tout….. »
Son joli minois se tordit dans une grimace de confusion…Deux gaffes en moins de 5 minutes, cela ne lui ressemblait absolument pas….

« Oh je suis désolée….vous allez me prendre pour une cruche….en fait, je venais pour vous soumettre un projet mais…..je crois que je reviendrai une autre fois, quand vous m’aurez oublié … »

Elle n’était pas sûr qu’il lui serait facile d’oublier l’attitude de la jeune fille qui devait lui sembler complètement hilarante mais au moins, elle tentait de s’en convaincre, il y avait tant d’élèves ici…..qu’il ne pouvait pas se souvenir de tout le monde ….

La jeune femme fut extremement surprise lorsqu'il lui révéla son identitée, comme s'y attendait James. Malgré son apparence de belle blonde decolorée, cette demoisselle gardait une grande partie de naturel, dans ses propos et ses attitudes. Elle était contradictoire, tout comme James. Et il adorait ça chez une fille. Et mince, pourquoi, dès qu'il rencontrait une jeune femme charmante, ses pensées vagabondaient-elles ailleurs, derrière les frontières imposées par son statut ? Zut alors, James était le directeur, et un bon directeur ne regardait surement pas ses élèves avec des yeux interessés. Qu'elle idée de lui dire qu'elle était charmante, il venait de faire tout ce qu'il aurait du empecher. Etonnement, les jeunes étudiantes tombaient également souvent sous son charme, et les inciter dans ce domaine n'était pas une bonne chose... James ne savait pas résister, même s'il y mettait un peu de bonne volonté, la passion l'emportait avant la raison...

Sans retenue, la jeune femme lacha une phrase qui, une fois de plus, amusa beaucoup le directeur.
"Cela veut-il dire que je suis beau et jeune ? Merci beaucoup..." dit-il ironiquement en riant joyeusement. Elle était très agréable et savait détendre l' atmosphère...
Rapidement, elle se rendit compte, probablement, que ses propos étaient peu adaptés à un directeur. Elle posa une main sur sa bouche, comme pour empecher d'autres phrases du même genre d'y sortir. Mais en voulant s'escuser, elle ne parvenait qu'à s'enfoncer d'avantage.

"Aucun problème, c'est très flatteur... Tu peux continuer je t'en pris" poursuivit-il, toujours avec humour. "Tu permets que je te tutoie ? Facheuse tendance à considérer mes élèves comme... des potes, oui voilà, des camarades. Certains me tutoient aussi... J'suis un D'jeuns " continua James. Il disait vrai, pas mal de beethoven le tutoiaient maintenant, Lilou Sullivan et d'autres...
A en voir sa réaction, la flatterie avait été réciproque. La jolie blonde rougie, après qu'il eut employé le mot charmante dans sa phrase. Il la trouvait reellement charmante, du point de vue physique, ainsi que psychologique. Polie, naturelle, drôle et souriante...
Elle lui répondit une phrase qu'il n'attendait pas, et qui parvint elle aussi à le destabilisé. Son sourire se fendit dans un unique coin -le gauche-, et se fit plus géné. Ce qui était rare chez lui. Elle reparti ensuite dans des escuses sur ses propos, ce qui, pour changer, parvint à le faire rire à nouveau.

"Une autre fois ? Je n'oublie jamais, j'ai une très bonne mémoire ! Cites-moi ton nom, et je te dirais ton école et tes caractéristiques " Par cette demande là, il esperait aussi s'avoir son prénom. Mettre un prénom sur un visage, concretiser ainsi une rencontre, plus officiellement... De plus, il n'avait pas envie qu'elle sorte de ce bureau. Il était trop calme, trop vide, trop lumineux et silencieux, et le redeviendrait vite sans sa présence.

[Belle blonde décolorée mdr…..]

Apparemment, il avait l’air de s’amuser beaucoup ou plutôt, ELLE l’amusait beaucoup. C’est vrai qu’elle avait parmi ces rares qualités cette spontanéité qui la rendait pétillante. IL est également vrai qu’elle est toujours très souriante aimant se montrer sous son meilleur jour en toutes circonstances et considérant que le sourire était sans doute la plus jolie des grimaces. Alors, oui, elle comprenait qu’au vu de cette situation, elle pouvait amuser son directeur qu’elle venait, en moins de 5 minutes de complimenter comme s’il s’agissait d’un de ses amis. On pouvait dire qu’elle se sentait pas trop à l’aise dans cette situation et si lui s’amusait beaucoup, elle se sentait semblable à une autruche, et attention, pas n’importe laquelle, la reine des autruches mourrant d’envie de creuser le trou où elle cacherait sa tête.

Elle lui adressa un petit sourire géné, se mordant la lèvre de confusion alors que lui s’amusait quant à interpréter ses propos sans parcimonie mais avec justesse. C’est vrai qu’elle venait en quelques sortes de lui dire qu’elle le trouvait craquant. S’il était son professeur de math, elle irait plus souvent au cours, c’était un fait…elle n’aurait pas de meilleur point non, elle serait sans doute trop occupée à se noyer dans la profondeur des yeux de celui-ci qu’elle imaginait professeur et en plus, elle détestait les maths, elle n’avait jamais compris qu’elle en était le but et ce que cela lui apporterait...Dans le fond, elle aurait préféré qu’il soit professeur, il lui aurait apparu comme étant un peu moins inaccessible. Mais tant qu’à faire, directeur ou non, elle s’imaginait bien au bras d’un homme comme lui. Elle le détailla un peu avec le plus de discrétion possible et elle trouvait fabuleusement exquis et irresistible (je flatte mdr) ce côté rebelle et négligé. Elle haussa les sourcils et se raisonna toute seule, comme l’aurait fait sa mere ou sa sœur :

Cleo Millian, Chassez bien vite ces idées saugrenues de votre tête mademoiselle…..

Mais malgré tout, elle restait impressionnée par le charisme que dégageait le directeur du lycée et pour toute réponse à sa demande de tutoiement, elle se contenta d’hocher positivement la tête avant de finir par éclater de rire devant le vocabulaire de l’adulte qui était semblable à ceux de tous les jeunes de l’âge de Cleo…

« Vous alors, on peut dire que vous n’êtes pas un directeur comme les autres… » elle s’interrompit alors fronçant les sourcils comme si une évidence venait de s’imposer à elle et reprit « En même temps, ça me donne une bonne raison de me réjouir de cette réunification…. »

Ben oui, elle gagnait au change, au lieu d’un pensionné elle avait à présent pour directeur une prétentieuse qui aurait pu faire de l’ombre à toutes les jeunes filles du lycée, y compris à Cleo qui détestait cette idée, et un directeur qui aurait pu toute les faire fondre une part une…..

Plus elle parlait, plus elle en rajoutait et s’enfonçait toute seule dans son malaise et sa gêne mais, elle ne fut pas mécontente de constater qu’elle avait réussi à lui arracher un sourire un peu différent des autres. Moins franc que les précédents, comme un peu décontenancé face à la franchise de Cleo….Néanmoins, elle était tout de même prête à partir, histoire d’oublier le nombre incalculable de fois où elle avait réussi à se faire rougir toute seule mais lui, à nouveau plein d’assurance, lui offrit un discours qui aurait pu en quelque sorte vouloir dire : « Inutile de partir, je n’oublierai pas …. ». Cela avait le mérite de l’intriguer, il aurait été capable de lui parler de ses caractéristiques si elle lui donnait son nom….Elle se demandait quelle genre de particularités devaient l’affubler son dossier scolaire…. Elle qui voulait partir n’était plus du tout décidée à le faire, bien au contraire, il venait de titiller sa curiosité… Elle fit donc un pas plus en avant dans la grande salle alors qu’elle était restée sur le pas de la porte et son visage se fendit dans un large sourire :

« Ah bon ? je serais bien curieuse de savoir quels sont les caractéristiques de Cleo Millian….. » dit-elle le visage illuminé de son sourire et l’œil pétillant de curiosité.

[Hihi, que dire d'autre En plus ses yeux me fixent sur le vatar, c'est déconcentrant (comme si elle allait se moquer moi car je ris à ton message, je chante du cali... lol]


James s'amusait de cette situation, quelque peu différente des habituelles, mais la jeune femme quant à elle, semblait plutôt mal à l'aise. Pourtant, ce devrait être l'inverse : Avec un jeune rockeur pour directeur, les élèves devraient se sentir plus à l'aise que dans le bureau d'un vieux dégarni... Du moins James avait toujours pensé que cela devait se passer comme ça. Il savait qu'il pouvait intriguer, il était l'opposé que ce que tout le monde immaginait : Madison, académie, élèves, parents... Voilà pourquoi le lycée qu'il avait dirigé n'était autre que Beethoven High School, de loin le plus déjanté. Il représentait parfaitement ce dernier, tous ses élèves l'avaient toujours pensé. Mais lors de la réunification, il avait vite fait tache au milieu des images toutes faites... Comme la jeune demoiselle l'avait dit, elle s'imaginait voir un vieux dégarni.
Aussi, il était charmant et mystérieux, ce qui faisait sa part des choses, probablement, dans l'esprit de la jeune fille.
La blondinette acquiessa d'un signe de tête, à sa demande de tutoiement. Il n'avait jamais été très à l'aise avec la courtoisie du moyen-âge constituant à dire vous à la plupart des gens. Aussi, s'entendre appeler Vous ou Monsieur le vieillissait. Pour lui, il était encore un homme, non pas jeune, mais pas vieux non plus. Son aspect et son moral le montrait parfaitement. Bien qu'il ait quelques rides d'expressions aux coins des yeux, et accessoirement lorsqu'il plissait son front, il avait un physique jeune, a vrai dire, le même look qu'avant. Ce jour là, il portait un habituel jean un peu trop grand pour lui, et beaucoup trop usé selon les goûts de sa mère. Il ne savait dire depuis combien de temps il les avait, tous ses jeans délavés, mais il était hors de question d'aller en acheter un nouveau. Le directeur dans un pantalon Slim ? Jamais vous ne le verrez de la sorte ! Avec son pantalon -accompagné d'une ceinture marron foncée, sans quoi il tomberait trop bas- il avait choisit une chemise, aujourd'hui, elle était marron foncée, avec des rayures plus claires. Bien entendu, les boutons n'étaient pas fermés juqu'en haut, et aucune cravate ne l'accompagnait, qu'elle idée ! Il portait également ses habituelles docs martens noires, elles aussi extremement usée. Ses pieds ne grandissaient plus maintenant, pas comme lorsqu'il était encore un enfant et que sa mère devait acheter des chaussures chaque année, non maintenant, il gardait les mêmes. Peut-être même les avaient-ils depuis une dizaine d'années ? Il ne savait pas vraiment...
Niveau apparence globale, James Davis était comme à son habbitude : La barbe un peu trop longue et quelque peu ébouriffée, et les cheveux bruns, longs, coiffés à la va-vite.
Ce n'était pas non plus un directeur punk, n'exagérons rien. Il ne faisait aucune teinture, ses tatouages étaient camouflés sous la chemise et aucune chaine ne pendait à son pantalon... Voilà pourquoi il n'avait pas vraiment compris, ni apprécié, les critiques de l'académie. Un jean et une chemise, ce n'était rien de grave ! Même les élèves ne mettaient pas de chemise ! (J'ai pas oublié les vêtements t'as vu )

"Exactement ! Mais en même temps, le vieux directeur dégarni n'est qu'une idée toute faite, depuis trop longtemps. On est au 21ème siècle, maintenant..." dit-il, comme si cela était tout à fait normal qu'un homme comme lui gère la direction d'un lycée, et maintenant d'ailleurs, de trois. La phrase suivante était comme les précédentes, une flatterie.
"Mais en même temps, y'a pas que le physique qui compte... Madison parait stricte, mais elle fait aussi du super boulot" dit-il avec franchise et sérieux. Il appréciait Madison, bien qu'au début, tous deux étaient vraiment peu proches. Depuis le moment où elle lui avait écrit : « Jaammeess ! Montes-vite, deux hommes sont dans nos bureaux, et j’y suis séquestrée !» Leur complicité s'était améliorée. Il avaît même eu droit à ce qu'elle se jette dans ses bras...

Ils parlèrent ensuite des capacités de James, avec sa super mémoire... Il attendait qu'elle poursuive et lui dise son prénom, ce qu'elle ne manqua pas à faire. Cleo Millian... James réfélchit un instant, et ça se voyait sur son visage...
"Fiche Rose... Tu n'es pas une pom-pom girl... Madison est la directrice de ta soeur jumelle... Quelque-chose-Millian... dit-il en haussant les épaules, un peu géné d'avoir zappé le nom de sa soeur... Qui elle, avait une fiche jaune pâle.... (rose = W, Jaune = S, Vert (ou bleu jc plus) = B )

[Elle m'a dit je ne t'aime plus, elle a dit ça hier, ca a claqué dans l'air.... ]

Face à cet homme dans ses doc martins vieilles d’au moins……..au moins ça….(lol), sa chemise entre-ouverte, mal rasé et les cheveux négligés qui lui conféraient sans doute une pointe d’originalité qui ne faisait qu’ajouter à son charme naturel, Cleo se sentait presque ridicule dans sa petite jupe et son débardeur trop pincé face à cet homme. L’espace d’un instant elle se serait cru pour Madison….Elle n’avait rien fait de particulier, elle aimait juste se sentir féminine et ne portait donc que des vetements tirés à quatres et toujours très tendance, comme les fashion victims d’ailleurs….C’est ainsi que la surnommait sa petite sœur lorsqu’elle se disputait et Dieu seul savait comme Cleo détestait ça… Elle était bien plus qu’une fashion victim, avec ses vetements, qu’elle mettait des heures à réaliser, elle était « Originalement Fashion victim »….et la précision était importantes pour la petite blonde légèrement susceptible….

Enfin, qu’importe, elle buvait les paroles de ce bel homme qu’elle avait de plus en plus de mal à voir comme son directeur, si il continuait à être aussi décontracté et si peu rigide dans ses propos, elle finirait par tenter de le séduire…D’ailleurs, plus elle y pensait, plus cela lui apparaissait comme une très bonne idée. Cela entrait parfaitement dans sa conception de la vie, si elle sortait avec un homme comme lui, elle devrait se cacher, et elle adorait avoir à se cacher, c’est le piment qu’on ajoute dans le couple qui fait qu’on ne sombre pas dans la routine……

LE directeur considérait que l’imagine du vieux crouton de directeur était une image stéréotypée mais la jeune fille ne l’entendait pas de cette oreille et elle fit non de la tête avec vigueur :

« Neni » lança-t-elle avec conviction « Je vous assure que mon ancien directeur à Weasley était un vrai vieux dégarni…. » et elle haussa les épaules comme si elle venait de lui trouver une consolation : « Enfin, il était gentil….enfin, pas méchant…C’était déjà ça….. Mais bon, je suis bien d’accord, il n’y a pas que le physique qui compte ….et heureusement…n’est ce pas ? .» Elle lui sourit gentiment et ils en virent alors au sujet qui avait titiller la jeune fille.

Il savait à présent son nom et il savait qu’elle n’était ni pompom girl et qu’elle avait une sœur jumelle dont il avait oublié le nom….

« Presea » avait-elle lançé avant d’enchaîner sur ces mots avec un air malicieux, en avançant toujours un peu plus dans la pièce et se mettant à l’aise petit à petit….

« Mais je dois admettre que je suis déçue je pensais que les dossiers scolaires reprenaient également le nombre de conquêtes amoureuse qu’on avait bien pu faire…et le nombre de jour de colle qu’on a pu avoir et …….le nombre de fois où…..Vous ne savez donc rien que les autres ne sachent déjà….et pourtant, je vous assure, je suis très très très très intéressante ».

Elle avait insisté sur ses derniers mots et avait terminé sa phrase dans un magnifique sourire en coin, passant une main dan ses cheveux, histoire de les aider à consserver la forme qu’elles avaient réussi à leur donner à grand coup de brosse et d’air chaud.

[...Comme un un coup de tonnerre...]

Au fil de la conversation, qui se détendait à vue d'oeil, Cleo avançait un peu plus dans la salle. Elle avait quitté la porte et n'avait donc plus en prévision de sortir de la salle, c'était une bonnne chose. Il pouvait donc mieux distinguer sa tenue, maintenant qu'elle se tenait debout devant lui, et non plus derrière la porte. Elle avait un genre très varié de lui, mais là non plus, Jams ne faisait pas de différence... Cette tenue lui allait à merveille de toute façon, il l'imaginait mal en baggys troués et docs martens... ça la mettrait trop peu en valeur.
Le sujet continua sur les vieux dégarnis. Ils avaient oubliés de rajoutés binoclards... C'était aussi typique. Des petites lunettes en demi-lune, semblables à celles d'Albus Dumbledore, certes loin d'être dégarni, il avait pourtant les cheveux aussi blanc que les directeurs stéréotypés. Mais la barbe, quant à elle, était plutôt dans le genre de celle de James, en beaucoup plus longue, oui, mais barbe tout de même ! James aussi possedait des lunettes, des grosses lunettes étranges qu'il ne mettait que lorsqu'il travaillait sur un dossier difficile.
Elle lui parla ensuite de l'ancien directeur de Weasley, James sourit :
"Je sais, je le connais personnelement On ne pouvait pas prendre un lycée en charge, comme ça... Il nous en a beaucoup parlé auparavant !" expliqua-t-il. C'était vrai, c'était un homme sympathique, mais James s'imaginait mal travailler à coté de lui. Ils étaient trop différents... et leurs méthodes aussi.

Ils en vinrent donc au prénom de la jeune fille, Cleo, prénom original et fort joli. Aussi, facile à retenir. Elle cita ensuite celui de sa soeur, qui était sorti de la mémoire de James. Original également, leur mère avait eu beaucoup d'imagination !
"Oui oui, c'est aussi cité dans les dossiers... Mais je n'apprend pas tout par contre non plus. je me contente du principal : L'etablissement et les activitées particulières " De toute façon, maintenant, la question ne se posait plus : une grande partie des dossiers étaient hors d'usages... Depuis le soir de noël.
Elle poursuivit en disant qu'elle était très interessante ; James sourit à cette phrase. Il se rassit plus confortablement sur la table, de sorte à ce que, maintenant, ses docs martens pendent dans le vide. Etant assez grand, elles n'étaient qu'à quelques petits centimètres du sol.
"Je n'en douttes pas une seconde !" Il ne demandait plus qu'à apprendre à la connaitre d'avantage.
"Je pense en connaitre plus sur toi, que tu n'en connais sur moi... Non ?" dit-il en refaisant un sourire en coin. Effectivement, à part savoir son nom et prénom, elle ne devait rien connaitre de son directeur. Elle n'avait même pas su le reconnaitre... A vrai dire, peu de monde le connaissait vraiment. Quelques bribes de sa vie étaient connues, comme son appartenance à un groupe de rock, ses études de droit, sur le fait qu'il était professeur de droit avant de devenir directeur... Mais on ne savait pas grand chose d'autres.

Quelle ne fut pas sa surprise d’entendre son directeur lui dire qu’il était indiqué dans son dossier scolaire, le nom de ses conquêtes. Enfin, il ne l’avait pas dit comme ça mais il n’avait pas non plus démenti. Elle écarquilla les yeux, perplexes quant à cette révélation des plus étonnantes…Non, ce n’était pas possible, elle était sûre qu’il plaisantait. Mais oui, bien sûr, il la taquinait un peu, elle ne savait pas pourquoi, elle se dit que c’était tout à fait son genre, ce genre de plaisanterie aurait très bien pu coller à la personnalité de ce professeur….étrange…

« NAAAANN » lança-t-elle sans se départir de son air perplexe même si elle y avait ajouter un sourire qui voulait très bien dire « Vous vous moquez de moi…c’est pas possible que les conquêtes des uns et des autres soient renseignés sur vos fiches……. »

Elle se rappela alors que la secrétaire acariâtre de son directeur, parce que oui, à présent c’était SON directeur, avait précisé que les bureau avait été saccagé. A coup sûr, il n’y avait plus de dossier donc, plus de renseignements…Le sourire un peu surpris qu’elle affichait laissa alors place à un sourire bien plus espiègle et elle reprit la parole en réponse à ce qu’il avait dit :

« Oui, je vois bien…renseignements que vous ne pourrez plus consulter étant donné l’état de votre bureau……Vous connaissez les auteurs de ce délit majeur ? Dès lors, il ne vous reste plus qu’à découvrir le reste par vous même….»

Par contre, il n’avait pas vraiment tort non plus, elle ne connaissait absolument rien de lui ou tellement peu qu’elle avait été incapable de le reconnaître et n’avait même pas soupçonné qu’il était celui qu’elle cherchait…..d’ailleurs pourquoi elle le cherchait encore ? Ah oui, elle devait lui parler de théâtre pour sa copine Cassandra…..Oh, elle était sûre qu’elle ne lui en voudrait pas de s’être légèrement écartée de son dessein principal quand elle lui racontera à quel point cet homme pouvait être plaisant…..séduisant…..ET….bien plus encore….

C’était a son tour d’afficher un sourire en coin qui pour Cleo sonnait comme un sourire coquin, presque comme s’il la mettait au défi d’en savoir plus….Elle lui rendit alors son sourire et elle prit la parole pour enchaîner :

« C’est exact je dois bien l’admettre…Mais je trouve cette coïncidence charmante…..vous ne savez rien de moi, ou vous ne pouvez plus consulter vos fiches pour en savoir plus et moi, je n’ai jamais eu de fiche…..ça donnerait presque envie d’en savoir plus…… »

La coquine, en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, était bien loin de la jeune fille timide, à la limite de la lolita femme enfant qui rougissait à chaque mot que lui adressait son professeur. Non, en l’espace d’un instant, elle était devenue une séductrice savamment cachée derrière des mots qui semblait anodins mais qui en fait, sont lourds de sens pour celui qui aurait les mêmes envies qu’elle. Au moins, elle ne se mouillait pas trop…

Au début, Cleo parut très stufaite et génée qu'il puisse avoir ses caractéristiques. Dans un premier temps, il ne comprit pas pourquoi... Ah mais si ! Elle avait précisé, certes les heures de colles -présentes dans les dossiers- mais aussi les nombres de conquètes... Qu'elle idée ! Jamais des professeurs ne marqueraient cela dans un dossier !

"Ah, j'ai compris... Qu'on s'est mal compris ! Quiproquo : Non les conquètes n'y figurent pas... mais les retenues si !" il afficha une nouvelle fois un sourire en coin, encore plus viscieux qu'à l'ordinaire. Elle devait donc avoir pleins de chosesà cacher... peut-être des liaisons avec des professeurs, se plait-il a s'imaginer.
"Mh... Des choses à cacher ?" soupçonna-t-il en lui lançant un clin d'oeil. Lui même avait des secrets du même genre, un peu trop nombreux d'ailleurs. Secrets qu'il ne voudrait voir ébruitter pour rien au monde, il risquait sa place !
Il se rendit vite compte que le bruit concernant l'état des bureaux avait vite circuler. Les deux jeunes fauteurs de trouble avaient due s'en vanter un peu partout... Effectivement, il ne pourrait plus consulter les dossiers. Tantpis, il devra en apprendre sur elle par ses propres moyens !
"Nan, c'était un plan bien mis au point... Cagoules et tout le reste. Si jamais tu entends des bruits... Tu sais où me trouver" dit-il d'un ton moins joyeux qu'auparavant : plus sérieux. Cette histoir l'avait beaucoup agacé, principalement la perte de sa cafetière. Un dollar le café au distributeur, ce n'était pas donné, surtout vu le nombre de café qu'il buvait par jours.

Pour continuer sur ce sujet, Cleo lança une phrase qui pourrait traduite -où était-ce simplement l'esprit de James qui se faisait des idées- des sous entendus. Effectivement, la jolie blonde charmait à ce moment même son directeur, qui, même sans le faire expres, avait joué le même jeu depuis le début. Encore une fois, il s'engageait dans une histoire interdite, mais trop tard pour faire demi-tour. Enfin non, bien entendu. Mais James ne savait reculé, une fois les choses lancées...

"Oui... presque envie" dit-il en souriant, amusé par le sens de sa phrase. Elle voulait lui laisser le sens du doutte sur ses suppositions, lui lui laisserait compléter sa phrase à sa guise.

Apparemment, il s’était mal compris. Il n’y avait en effet aucune caractéristique d’un genre aussi futile que des conquêtes amoureuses dans les dossiers scolaires des étudiants et elle en était plutôt ravie et rassurée. Si elle assumait parfaitement ce qu’elle était, elle n’aurait pas aime qu’on lui colle une étiquette, et surtout pas ce séduisant directeur qui lui plaisait peut-être un peu trop par rapport à son statut. Mais elle s’en moquait bien, tout ce qu’elle voyait c’est qu’il avait prit plaisir à la charmer à sa manière et qu’elle était tombée dans le panneau, jouant au même jeu que lui.

Cleo était une joueuse, elle jouait de tout mais ce qu’elle préférait, c’était jouer avec le feu, tenter le diable, cela faisait vibrer tout son âme. Oui, elle adorait ça et bien que son directeur n’avait rien d’un diable, il arrivait à lui donner l’envie de s’amuser au jeu de la séduction et elle avait la façon pur tenter sans le vouloir…S’il était un rien joueur, il comprendrait bien vite ou elle voulait en venir. C’est fou comme il pouvait inspirer confiance, il ne se sentait plus du tout impressionnée par ce personnage haut en couleur qui conservait néanmoins ce regard qui pourrait facilement avoir raison de la jeune filles s’il en jouait de trop…

Son sourire en coin était tout aussi irrésistible que son regard ténébreux et envoutant, et voila qu’il alimentait le moteur « jeu » de la jeune fille….Si elle avait des choses à cacher…

« Bah » dit-elle « comme tout le monde, mais c’est vrai que je n’ai pas toujours une fille très sage……j’ai mon lot d’histoire compliquée et ….interdite…. »

Ce n’était pas tout à fait vrai mais ce n’était pas un mensonge non plus. Toutes les histoires d’amour sont des histoires compliquée et c’est ce qu’elle aviat envie de dire, en laissant sous-entendre ce qu’il aurait envie d’entendre…..Alors, elle ajouta :

« Si vous voyez ce que je veux dire…….n’est ce pas…. »

Elle lui rendit le même sourire qu’il lui avait offert juste avant….un sourire un peu taquin, coquin en réponse à son clin d’œil….Par contre, cette expression changea lorsqu’elle lui parla de son bureau et de l’attentat dont il avait été victime….son regard et son expression se voulait plus grave et plus sérieuse….alors, elle répondit oui de la tête lorsqu’il lui demanda de lui communiquer si elle entendait des rumeurs….

Elle fut ravie, lorsqu’elle jouait le jeu des sous entendus, de constater qu’il faisait pareil et qu’il était bien plus malin qu’elle, car il la laissait s’enfoncer elle-même dans son propre piège, car il la laissait maître de la suite de la conversation….

Elle haussa un sourcil et ajouta :

« Je vous écoute d’ailleurs, comme un homme comme fou a fait pour se retrouver ici, directeur d’un lycée….je vous aurais bien vu rock star ou artiste peintre pouvant faire pâlir tout les filles…..des moins jeunes…. » elle s’interrompit pour continuer sur une tout autre expression, une expression à nouveau remplie de sous entendu, du genre => comme moi par exemple mais elle dit : « Aux plus jeunes…. » Et elle lui adressa un clin d’œil tout aussi coquin que le sien de tout à l’heure…

Cleo répondit à sa question sans grande gêne apparente, lui disant qu'elle avait eu son lot d 'histoires particulières. Tiens donc, lui aussi ! James acquiessa d'un signe de tête positif, effectivement, comme tout le monde Il ne répondrait pas, que dire ? Oui moi aussi j'ai pleins d'histoires interdites... elle avait déjà du le comprendre sans grande difficulté. Ils n'avaient pas besoin de préciser de quels types d'histoires il s'agissait. Ce pouvait être des relations avec des gens déjà pris, avec des gens plus agés... des professeurs, peut-être ? Une idée amusante traversa l'esprit de James, ce qui lui décocha un sourire. Peut-être était-elle sorti avec un directeur se dit-il, avant de se rappeler comment était le précédent directeur de la jeune fille. Beaucoup trop conservateur pour s'adoner à ce genre de conduite, et aussi trop vieux pour qu'une jeune fille comme elle s'y interesse... pensa-James.
Elle demanda à James d'y répondre, à sa manière. Elle lui posa une question attendant réponse... N'est ce pas... James haussa les épaules et afficha un petit sourire anodin.
« Comme tout le monde  » répondit-il, en reprenant les propos cités précédemment par Cleo, gardant une part de mystère.

Ils enchainèrent ensuite sur le saccage de son bureau -et de Madison puisqu'elle avait été autant victime que lui dans cette affaire- La jeune femme acquiessa, puis la conversation changea, pour redevenir plus détendue, plus lourde en sous entendus. Elle tenta d'abord de devenir ce qu'il avait bien pu faire avant de devenir un directeur. C'était évident qu'il n'était ni avocat, ni homme d'affaire... Son look traduisait tout sauf un métier classe. Elle pencha vers l'art, immédiatement.
« Quoi, ça se voit tant que ça ? » demanda-t-il ironiquement, amusé qu'elle est visé juste dès la première supposition.
« Je ne suis pas assez minutieux pour peintre, hélas, mais le rock ça je m'y connais... Guitare électrique et parfois un peu de gueulage au micro... » expliqua-t-il, tout fier. Dès que quelqu'un lançait un sujet, il en profitait pour en parler. Il gardait un magnifique souvenir de cette période, où il ne vivait, lui et ses amis aussi, que de festivitées, d'alcool, de tabac et... d'histoires avec des groupies hystériques. Très sympathique. Maintenant, il avait prit une vingtaine d'année, quelques rides et des responsabilités envahissaient sa vie. Il avait toute fois réussit à rester le même fétard qui boit, qui fume et qui s'interesse trop aux filles. Tiens d'ailleurs, elle enchaina sur ça, en faisant des suppositions... A vrai dire, James fréquentait peu les femmes de son âge. Peut-être étaient-elles trop mûres pour prendre au sérieux un homme au genre comme lui. Les jeunes, comme elle venait si bien de le dire palissaient devant lui. Peut-être pensait-elle à elle-même en disant cette phrase là... Oui, surement. A en voir le clin d'oeil et son sens, qu'elle lui adressa juste après ça.
Il nouvelle fois, il ne trouva pas quoi répondre. Il allait s'enfoncer, comme elle précedemment. Et rétorquer sur ça serait un pur mensonge, même si, étant donné son statut, il aurait du stopper ce jeu.

Il savait gardé cette part de mystère nécessaire lorsqu’on se retrouve en train d’essayer de conquérir une jeune fille. Parce qu’elle ne savait pas pourquoi, elle n’avait pas l’impression qu’il usait de cette attitude pour impressionner la jeune fille. Il avait eu son lot de possibilité pour le faire et n’en avait justement rien fait, au contraire, il avait fait en sorte qu’elle se sente à l’aise avec lui et d’aussi loin qu’elle ne se souvienne, elle se rappelait qu’elle avait même réussi à le flatter de ses propos. Dès lors, son « Comme tout le monde » eut sur CLeo l’effet qu’il avait sans doute escompté….si du moins, il en avait escompté un, ce qui restait pour la jeune blonde encore un mystère qu’elle comptait bien percer…

Apparemment, elle avait tout de même viser juste en parlant d’art à son propos, si elle avait pensé qu’il était musicien, elle n’osa pas soumettre cette position, de peur qu’une fois de plus, elle se laisse influencer par les clichés stéréotypés du musicien rockeur un peu bohème, voire beaucoup, mal coiffé, mal rasé, les vielles godasses et les jean’s troués. Alors, elle s’était tournée vers la peinture, et elle le regretta presqu’instantément.
Si elle avait lâché un « tout de même » lorsqu’il lui avait demandé si cela se voit tant que ça, elle se mit à rire en l’entendant lui dire qu’il en connaissait un bout sur la guitare et les gueulages au micros..
En fait, c’était cette expression, précisément, qui lui avait arraché un sourire qui illuminait tout son visage et qui faisait briller ses yeux. Mais alors qu’elle était persuadée que son sous-entendu était des plus clairs, elle fut face à un silence qui la dérangeait….Elle souhaitait en savoir plus alors, elle se hâta de réfléchir à la meilleure façon de reformuler sa question..

Et puis, non, après tout, autant y aller franco et souligner ce silence :

« Oh, vous êtes bien silencieux tout à coup, je suis désolée, j’oublie que je vous dois le respect et mes propos sont peut-être un peu mal placé…. »

Elle fit mine d’être désolée

« Mais, je vous assure, ça n’arrivera plus….du moins, je vais essayer de faire en sorte de modérer mes propos, mais il faut admettre que c’est difficile…..vous êtes tellement différent que vous sucistez les questions et titillez ma curiosité…..je suis sûre que vous ne pourrez m’en vouloir d’avoir dépasser un peu les bornes…. »

Elle serait vite fixée au moins, soit ce jeu lui plaisait et il le lui ferait savoir d’une manière ou d’une autre, soit, il trouvait ses propos déplaces et il profiterait de cette perche pour resituer la jeune fille qui affichait à présent un regard des plus confus et une grimace qui accompagnait savamment dosée.

James était mystérieux, c'était bien vrai, mais il ne souhaitait jouer aucun jeu. Etrangement, cette fois-ci, sa raison était plus présente dans sa tête que sa passion, parvenant même à le mettre mal à l'aise, à souhaiter qu'elle s'en aille. Pour la première fois, il aurait aimer pouvoir s'empécher du faire une bétise, et par la même occasion, l'empécher elle-aussi. Il ne fit donc rien, ni tentative de séduction voulue, ni rejet.
Ils en vinrent ensuite au sujet de l'art et de son passé de rockeur, ce qui parvint à rendre l'atmosphère plus détendue. Cleo souriait, d'un large sourire jusqu'aux oreilles, tandis que James se plaisant à raconter qu'il gueulait au micro. C'était une période de sa vie qu'il avait adoré, et dont il gardait il grande nostalgie.

Cleo fit ensuite une remarque sur le silence qui réempara le directeur juste après, s'escusant de se comportait avec lui différemment de comme elle se devait de le faire avec un directeur. Elle prit un air profondement navré, bien qu'ironique, ce qui parvint à décocher un sourire au coin des lèvres de James. Elle poursuivit ensuite, ce qui remua encore plus le couteau dans la plaie... Non, elle ne lui ressortit pas un nouveau compliment, elle parla juste de son coté directeur différent, qui suscitait chez elle l'envie d'en savoir plus. Non elle avait raison, il ne pouvait lui en vouloir, il se contentait de le craindre.

Il acquiessa donc d'un hôchement de tête positif, en souriant. "C'est déja oublié" trancha-t-il pour clore le sujet. Il ne lui en voulait pas et puis voilà. Par la même occasion, si le sujet pouvait changer, ce serait fort agréable. Qu'elle était sa requète déja ? Il l'avait complètement oublié, a vrai dire, il ne savait même plus si elle lui avait formulée clairement ou non...
Il allait lancé ce sujet, sur le motif de son arrivée, mais préféra se taire. Elle lui aurait donné la réponse, serait partie et ne serait plus venue le revoir, et au fond de lui, il savait pertinnement qu'il n'aurait pas apprécié la voir partir, vexée...
Pour toute action, il se rassit confortablement sur la chaise et l'invita à faire de même. Les tables ne manquaient pas ici, elle n'était pas forcée de s'assoir sur la même que lui, histoire de le narguer encore plus... On verra où elle s'assira...

Apparemment, il ne lui tenait pas réellement rigueur de s’adresser à lui comme s’il s’agissait d’un de ses amis et non du directeur, en fait, même à un professeur elle n’aurait parlé de la sorte mais bon. Il avait clos cette partie du sujet et c’était réinstallé plus confortablement sur une des tables de la salle qui lui servait de bureau pour le moment. Elle le regarda faire, complètement charmée par cet homme complètement hors du commun et donc le look assumé et muri, détonnait de tout ce qu’on pouvait voir dans l’établissement. Il l’invita à s’asseoir et bien qu’il y avait plus de table dans cette salle….autant de table d’ailleurs pour abriter un bonne cinquantaine de personnes, elle n’envisagea même pas pouvoir s’asseoir sur une autre table que celle la. C’est avec délicatesse qu’elle s’assit sur la même table que lui, croisant les jambes et se tournant vers lui. Il était peut-être temps de lui dire pourquoi elle était ici. Oui, elle était venue dans un but précis et même s’il y avait de quoi se laisser détourner de celle-ci, elle avait promis à son amie Cass’ qu’elle demanderait qu’on organise une troupe de théâtre. Elle soupira et lui sourit :
« Alors, Monsieur Davis, je suppose que vous vous demandez ce que je suis venue faire ici »..
Elle tourna alors tout son corps dans sa direction pour pouvoir le regarder et elle lança :
« J’ai une amie qui aime le théâtre et elle est particulièrement douée Si bien, que nous nous demandions s’il était possible de mettre en scène un pièce de théâtre cette année malgré que nous n’ayons pas de professeur. »C’était d’ailleurs bien la première année qu’il n’y avait pas de professeurs de théâtre dans le lycée.
C’était comme une évidence, dans chaque lycée il fallait ce genre de festivités, comme un bal de fin d’années ou autre
« Elle est très douée vous savez et je suis sûre que ce serait une bonne idée….qu’en pensez-vous ? » Et elle le fixait toujours intensément de ses yeux gris bleus, curieuse de savoir ce qu’il allait lui répondre, en fait, elle se moquait bien à cet instant précis de cette troupe de théâtre, elle cherchait juste de bonnes excuses pour ne plus partir à présent. Sa requête était sa dernière carte.
Soit, il était un homme qui malgré son apparence, était attaché aux convenances, dès lors, il lui répondrait puis en resterait la et elle partirait passant à autre chose.
Soit, il était un homme qui ne s’attachait pas du tout aux principes et il ne la laisserait pas partir.

James s'installa donc plus confortablement sur sa table et attira avec le bout de sa doc marten une chaise, où il calla ses pieds. Les fesses sur la table, les pieds sur la chaise... Très logique pour un directeur... Non, il ne respectait pas les normes, le protocole des bonnes manières, il n'était pas un exemple, c'était bien évident. Il n'avait jamais doutté auparavant et avait toujours foncé tête baissée vers les situations les plus cocaces, au lieu de prendre le temps d'y réfléchir et, bien entendu, d'y tirer la conclusion suivante : NON.
Aujourd'hui il réflechissait, appréhendait et douttait. Qu'allait-il se passer ? Et surtout, maintenant, où allait-elle s'assoir ? Allait-elle foncer tête baissée comme il s'empéchait de le faire, ou, comme lui, allait-elle réflechir sur les consequences possibles, qu'entraineraient de tels agissements ?

Et bien non, la réponse arriva rapidement. Cleo s'installa sur la même table que lui. Il y avait presque une vingtaine de tables tout autour d'eux, et la salle étant vide, leurs paroles pourraient parfaitement parvenir de l'un à l'autre même s'ils étaient à un bout opposé de la pièce. Mais non, elle préféra s'assoir ici, tout près de lui, trop près de lui. Une table de bois, c'était grand, si on était seul deçu. Dès le moment où elle s'y installa, celle-ci paraissait beaucoup plus petite, beaucoup trop étroite pour James. Il aurait aimé se mettre encore plus à gauche, à l'embout du morceau de bois, mais y renonça vite. Il serait inévitablement tombé au sol. La situation était déja assez génante comme ça, pour tenter d'invoquer le diable.

Heureusement, Cleo trouva un sujet, celui auquel pensait James peu de temps avant qu'elle ne s'assoit, et le lança clairement. Son esprit divagua donc sur le théatre, et non sur le corps de la jeune femme, frolant le sien par inadvertance.

"Si si, il y a une professeur. Du moins il y en avait une. Il y a même un amphi transformé en salle de théatre... Mais petits problèmes personnels, Gisele... euuh pardon, Mme Winstonne, a du quitter l'école très rapidement..." James promena sa mémoire quelque part, lors d'un rendez-vous où elle lui avait expliqué la cause de son départ et les projets qu'elle avait prévu de suivre avant de partir. Elle avait même lancé une pièce, si ses souvenirs étaient justes.

"Elle avait même entamé une pièce j'crois... Mhh du Hamlet..." Une idée traversa l'esprit de James. Peut-être pourrait-il tenter, avec bien entendu l'aide de Madison, ne poursuivre tout ça... Ils avaient déja au moins deux élèves volontaires, et personnelement, il voyait très bien Cleo dans le rôle d'Ophélia. Oui mais cette dernière mourrait à la fin de la pièce... Noyée... De toute façon, une pièce n'est qu'une pièce, heureusement ! Dès qu'il serait sorti d'ici, si du moins ils en sortaient un jour, il parlerait de ça avec sa collègue !

S’asseoir ? oui bien sûr, mais pas trop loin, elle avait comme remarqué comme un retournement de situation des plus notoires dans l’attitude de son directeur. Début de conversation, Cleo était rouge tomate, pivoine et ennuyée même de l’avoir confondu avec quelqu’un d’autre….enfin, confondre n’était pas le bon mot. Elle avait fait plus que le confondre avec un professeur. De sa fraîcheur et de sa spontanéité des premieres rencontres, elle avait réussi à lui lancer plus de compliment qu’elle n’en avait l’habitude de le faire. Pour dire la vérité, la spontanéité chez Cleo était naturelle, mais n’existait que dans très peu de circonstances. Une fois qu’elle avait passé le stade de la rencontre et qu’elle savait ce qu’elle attendait, chacune de ses paroles et chacun des gestes ou des attitudes qu’elle adoptait été fait dans un but précis. Le cas présent, elle le sentait presque mal à l’aise, et c’était bien agréable de se rendre compte qu’on était capable de « troubler » un homme comme lui. La jeune blonde était loin d’être une timide et je dirais même qu’elle était loin d’être intimidable. Le pape voudrait lui serrer la main que son plaisir d’être flattée, la pousserait à agir comme si c’était elle la Reine du moment. Dès lors, elle s’assit à ses côtés, sur le même banc. Inutile de le mettre plus mal à l’aise qu’il ne l’était déjà, autant parlé du sujet qui la menait ici, où il aurait pu croire qu’elle s’était jouée de lui, à lui faire croire qu’elle était venue en sachant qu’il était irrésistiblement…..charismatique et terriblement…..beau……Inutile de se voiler la face, il était vraiment doté d’un physique si poême qu’elle aurait du mal à garder sa place d’élève très longtemps. Comme ce n’était pas le cas, elle lui expliqua la raison de sa venue. Il y avait donc un professeur de théâtre à WSB High School….mais elle avait quitté l’établissement. Et une pièce était donc entamée….
« Mais c’est génial » s’exclama-t-elle faisant un bon sur le banc.
« Je suppose qu’elle avait déjà le script de la pièce…..et on pourrait demander aux artistes de …..Shaekespeare de s’occuper des décors, et au modèle de Weasley de s’occuper des costumes, que j’ajusterrais…je cous très bien vous savez et, nous pourrions demander aux jeunes de Beethovens de s’occuper de tout ce qui est musique, ça créerait des liens entre nous, qui venons tous de lycées différents…..qu’en pensez-vous ? »
En fait, elle était tellement enthousiasme qu’elle en était mil fois plus belle, un sourire des plus sincères sur son visage faisait briller ses yeux…
« mon amie Cassandra, pourrait vraiment s’occuper de la mise en scène et nous avons de très bon acteur….oh, donnez moi votre accord et je vous aiderai à tout mettre en place…. » continua-t-elle avec dans les yeux une lueur de bonheur et de supplication, attirant l’attention de son directeur en posa sa main sur son bras sans réellement l’avoir voulu cette fois….