Comme à chaque jours, hormis les fin de semaines, Rick allait au Lycée. Aujourd’hui, c’était une journée comme les autres, rien de très très extravaguant, rien de spectaculaire. Il marchait lentement dans les corridors, vers la cafétéria pour aller s’acheter un truc. Comme à son habitude, il avait toujours un petit sourire indescriptible au lèvres, il se sentait très bien dans sa peau. Alors, comment être malheureux?
Aujourd’hui, il avait mit un T-shirt noir légèrement moulant (il n’aimait pas flotter dans ses vêtements) et une paire de jeans délavé. Il portait également son sac en bandoulière comme à son habitude. Ainsi, il passait à côté de tant d’élèves qu’il avait du mal à se retrouver. Les corridors étaient toujours bondé de personnes et tellement bruyant! Plusieurs fois, il du s’excuser pour avoir accroché une personne en passant.
Même qu’une fois, il fit tombé tout les lèvres d’une pauvre jeune femme. C’est à ce moment précis, en se relevant, qu’il aperçut Élodie qui marchait plus loin. À travers les élèves c’étaient déjà bon de l’avoir aperçut, cependant, elle, ne l’avait pas vu et continuait son chemin. Il redonna rapidement les livres à la jeune inconnu avant de s’excuser. Puis, il s’enfonça dans la masse d’élève. Élodie marchait un peu plus loin :
« Élo!»
Il avait crié son nom, mais en vain. Valait sûrement mieux la suivre. Et c’est ce qu’il fit. Tentant de la rattrapé, il s’avança à travers les étudiants. Cela le mena à la sortie. Dehors, la journée était légèrement fraîche, mais c’était relativement doux. Cependant, il crut la voir entré dans le bâtiment de Mozart. Elle était loin, il avait eut un peu de mal à la suivre. Inutile de crier son nom, sa chambre devrait se trouver la-bas.
Finalement, il entra dans les résidences. Quelques personnes se promenaient, mais pas autant que dans le lycée. D’ailleurs, il salua une personne de son cours. Rick chercha les escaliers, cela ressemblait étrangement à son propre bâtiment. Lorsqu’il les trouva, il monta à l’étage supérieur. En haut, c’était effectivement semblable à son bâtiment. C’était tout de même propre et accueillant. Il commença alors à marcher dans le corridor quand il aperçu une chambre ouverte. Il observa silencieusement à l’intérieur.
Il s’approcha de l’encadrement de la porte. Elle rangeait ses affaires et elle se tenait de dos. Il cogna trois fois sur le cadrage de la porte :
« Me dit pas que le rangement de tes affaires est plus important qu’un ami! En plus c’est l’ami parfait alors!»
Un sourire, un doux sourire mi-amusé s’installa sur son visage. Rick était heureux de la revoir ici. Dans son plus profond souvenir, elle avait toujours été là pour lui. Toujours. Elle connaissait sa vie par cœur. Elle le connaissait comme un livre que l’on lit 1000 fois. Le jeune homme l’appréciait énormément et tenait beaucoup à elle. Pour lui, elle était plus qu’une amie, elle était une sœur. Sa petite sœur.